Orano est le 1er industriel au monde à avoir renouvelé son outil de conversion de l’uranium. Sur un secteur concurrentiel, l’intégration de nombreuses innovations technologiques issues d’importants programmes de recherche et développement permet au groupe de disposer d’un outil compétitif avec une empreinte environnementale réduite.
Les standards de conception des nouvelles installations assurent un niveau de confinement accru de la matière uranifère tout en répondant aux exigences de sûreté des Evaluations
Complémentaires de Sûreté (ECS).
L’usine Georges Besse II, d’un coût global de 4 milliards d’euros, a été inaugurée fin 2010 et fonctionne à pleine capacité depuis fin 2016. La nouvelle installation est en totale rupture technologique avec l’usine EURODIF Production qu’elle a remplacé et qui est en cours de démantèlement.
Orano Tricastin a retenu le procédé de centrifugation pour optimiser l’enrichissement de l’uranium en isotope 235, une technique éprouvée et performante. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre page Expertise.
Avec un rendement supérieur à 99%, la production d’uranium enrichi, à usage exclusivement civil, permet de livrer l’équivalent de 70 réacteurs dans le monde et d’alimenter en électricité décarbonée environ 90 millions de foyers, soit l’équivalent de la population de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
Un impact environnemental maîtrisé
Le procédé d’enrichissement par centrifugation consomme cinquante fois moins d’électricité́
que celui par diffusion gazeuse (50 MW contre 2500 MW), et il ne nécessite pas de prélèvement d’eau dans le Rhône pour son refroidissement. D’autre part, avec une hauteur des bâtiments deux fois moins importante
que celle de l’usine actuelle et de l’absence de nuisance sonore, l’usine Georges Besse II bénéficie d’une intégration dans son environnement.
Les caractéristiques intrinsèques du procèdé de centrifugation (faibles quantités de matières dans le procèdé et fonctionnement sous vide) limitent l’ensemble des risques. De même, les structures répondent aux normes post-Fukushima vis-à-vis des aléas naturels.
Estimation du démantèlement de l’usine Eurodif
Source : SFEN