Niger

Mines d'Arlit

Depuis plus de 50 ans, Orano au travers de ses filiales , valorisent le potentiel uranifère du pays en exploitant respectivement des gisements situés au nord-ouest du pays dans la région désertique de l’Aïr. Depuis les années 1970, l’activité industrielle générée par l’exploitation minière constitue un atout majeur et participe au développement économique, social et sociétal de la région. Suite à l’épuisement de ses ressources, la mine souterraine de COMINAK a arrêté sa production le 31 mars 2021. Cependant, les  travaux de réaménagement et de surveillance environnementale du site  se poursuivent pendant  au moins 12 ans. Un troisième site, Imouraren, est actuellement à l’étude pour sa mise en exploitation.

Créer les conditions et mener des actions pour la continuité des opérations d’extraction d’uranium dans le Nord du Niger est la pierre angulaire des relations mutuelles d’Orano et de l’Etat Niger.  

Des technologies adaptées

Le site de Somaïr exploite des gisements de type sédimentaires. L’extraction s’effectue dans des mines à ciel ouvert. Après récupération du minerai dans la mine, l’uranium est extrait suivant deux méthodes différentes-  lixiviation statique et lixiviation dynamique. La mine de COMINAK est une mine souterraine, l’uranium est extrait du minerai à l’usine grâce à la lixiviation dynamique. 

Le traitement statique (Lixiviation en tas par voie acide)
Ce traitement statique valorise des minerais à basse ou à très basse teneur (< 1 pour 1000  ‰) soit moins de 1 kg d’uranium par tonne de roche. Le minerai est concassé puis aggloméré et mis en tas sur des aires étanches pour être arrosé durant plusieurs mois par une solution acide. En percolant ainsi le minerai, on obtient un jus enrichi en uranium qui après traitement en usine, sera transporté sous forme d’un concentré appelé Yellowcake.

Traitement dynamique (Lixiviation dynamique)
Le minerai est concassé et broyé avant de subir une attaque acide pendant plusieurs heures. Les éléments, dont l’uranium, sont transformés en pulpe et les jus uranifères sont récupérés. Des solutions organiques permettent d’extraire l’uranium des liquides qui sera ensuite précipité pour obtenir après séchage le Yellow cake.


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