Jeudi 20 décembre, le directeur d’Orano Malvési, Stephan Jolivet, est intervenu à la
demande de la mairie, en séance préliminaire du Conseil Municipal de la ville de
Narbonne pour rappeler les actions engagées sur le site en matière
environnementale, notamment grâce aux investissements réalisés ces dernières
années.
A cette occasion, Orano a rappelé les résultats de ces actions dont la réduction de
90 % des rejets en uranium soit 16 fois inférieure à la limite règlementaire de l’arrêté
préfectoral et de 42% en Oxyde d’azote en 4 ans. Ces résultats ont été récemment
confirmés par les travaux menés par l’Observatoire mis en place dans le cadre de la
Commission de Suivi de Site (CSS) en charge de la surveillance des activités d’Orano
Malvési. Stephan Jolivet a également rappelé aux riverains présents les modalités de
la surveillance continue réalisée par les équipes du site et de l’autorité.
Concernant son projet de fabrication d’oxyde, la direction a rappelé qu’il ne s’agissait
pas d’une nouvelle activité mais d’une diversification de ses débouchés commerciaux.
Ce projet permettra de commercialiser un produit intermédiaire déjà autorisé et
fabriqué sur le site, du dioxyde d’uranium (UO2). « Cet investissement, associé à la
modernisation d’un atelier industriel, va permettre de réduire encore de 10% nos
émissions d’oxyde d’azote (NOx). Si nos rejets ont baissé ces 10 dernières années
c’est grâce aux investissements réalisés par Orano dans la construction de nouveaux
ateliers ou de modernisation d’ateliers existants » a souligné Stephan Jolivet. Il a
également expliqué que le processus d’enquête publique ne s’appliquait pas
notamment pour 3 raisons : pas de nouvelle matière, pas d’augmentation du volume
de production, pas d’augmentation des rejets du site.
Orano est attaché à mettre en oeuvre une démarche de dialogue et de concertation
autour de ses activités que ce soit à travers sa participation à la CSS ou encore lors
de journées Portes Ouvertes. Notre groupe respecte le débat d’idées autour de ses
activités mais déplore un grand nombre de données erronées, sans aucun fondement
scientifique, présenté en séance par l’association Rubresus et contribuant à une
désinformation des riverains.
De nombreux salariés étaient présents dans la salle pour défendre leur savoir-faire
industriel et leur emploi. 450 personnes travaillent sur le site de Malvési.