Alimentant les réacteurs des centrales nucléaires, l’uranium enrichi sert de combustible pour produire de l’électricité bas carbone. C’est sur le site d’Orano Tricastin, 3e acteur mondial de l’enrichissement, qu’il est enrichi au sein de l’usine Georges Besse 2.
Le projet d’extension de GB2 se traduit par l’ajout de 4 modules complémentaires aux 14 modules existants. La capacité de production de l’usine augmenterait alors de plus de 30% soit plus de 2,5 millions d’UTS (UTS : unité qui permet de quantifier l’uranium enrichi).
Avec un début de production prévue en 2028 et une mise en service complète en 2030, l’extension de l’usine GB2 permettra d’atteindre la capacité initialement prévue à la conception de l’usine (11 millions d’UTS).Le saviez-vous ?
12g d’uranium enrichi équivalent en énergie à 1 tonne de pétrole !
Dans le contexte géopolitique actuel, renforcer notre positionnement sur le marché mondial de l’enrichissement n’est plus une option, mais bien un levier incontournable pour l’indépendance énergétique de l’Occident.
Aujourd’hui, le marché mondial de l’enrichissement repose sur 4 autres producteurs : Orano, un européen (Urenco), mais aussi, un enrichisseur russe (Rosatom) et un chinois (CNNC).
L’enrichisseur russe, Rosatom, approvisionne près de 30% du marché occidental.
Un chiffre plus que parlant, pour illustrer toute la nécessité d'une souveraineté occidentale. Il est nécessaire que l’Occident anticipe d’éventuelles sanctions ou restrictions avec des quotas comme aux Etats-Unis.
De nombreux États occidentaux et électriciens nucléaires, notamment aux États-Unis, souhaitent réduire leur dépendance aux importations d’uranium naturel enrichi provenant de Russie.
Orano est prêt à répondre à cette demande à travers l’augmentation de ses capacités d’enrichissement en substitution aux approvisionnements russes de ses clients.