Extension de l'usine GB2 : augmentation des capacités pour répondre aux besoins de ses clients

Unique plateforme industrielle en France pour l’enrichissement de l’uranium, l’usine Georges Besse 2 (GB2) est basée sur le plus grand complexe nucléaire d’Europe, le site d’Orano Tricastin. Avec son projet d’extension, GB2 revêt une dimension hautement stratégique tant sur le plan énergétique que géopolitique. La guerre en Ukraine a mis sur le devant de la scène l’impératif pour les pays occidentaux de renforcer leur souveraineté énergétique. Augmenter les capacités de production en uranium enrichi de l’usine contribue à sécuriser les approvisionnements des clients d’Orano avec de nouvelles capacités en occident.

Mieux comprendre le projet d’extension de l’usine GB2

 

Alimentant les réacteurs des centrales nucléaires, l’uranium enrichi sert de combustible pour produire de l’électricité bas carbone. C’est sur le site d’Orano Tricastin, 3e acteur mondial de l’enrichissement, qu’il est enrichi au sein de l’usine Georges Besse 2.

Le projet d’extension de GB2 se traduit par l’ajout de 4 modules complémentaires aux 14 modules existants. La capacité de production de l’usine augmenterait alors de plus de 30% soit plus de 2,5 millions d’UTS (UTS : unité qui permet de quantifier l’uranium enrichi).

Avec un début de production prévue en 2028 et une mise en service complète en 2030, l’extension de l’usine GB2 permettra d’atteindre la capacité initialement prévue à la conception de l’usine (11 millions d’UTS).

Décryptage du projet d’extension de GB2

Présentation du Projet d'extension des capacités d'enrichissement au sein de l'usine Georges Besse II, dans le cadre de la Concertation © Orano
Le saviez-vous ?
12g d’uranium enrichi équivalent en énergie à 1 tonne de pétrole !

Sécuriser notre futur énergétique

 

Dans le contexte géopolitique actuel, renforcer notre positionnement sur le marché mondial de l’enrichissement n’est plus une option, mais bien un levier incontournable pour l’indépendance énergétique de l’Occident.

Aujourd’hui, le marché mondial de l’enrichissement repose sur 4 autres producteurs : Orano, un européen (Urenco), mais aussi, un enrichisseur russe (Rosatom) et un chinois (CNNC).

 

L’enrichisseur russe, Rosatom, approvisionne près de 30% du marché occidental.

 

Un chiffre plus que parlant, pour illustrer toute la nécessité d'une souveraineté occidentale. Il est nécessaire que l’Occident anticipe d’éventuelles sanctions ou restrictions avec des quotas comme aux Etats-Unis.

De nombreux États occidentaux et électriciens nucléaires, notamment aux États-Unis, souhaitent réduire leur dépendance aux importations d’uranium naturel enrichi provenant de Russie.

Orano est prêt à répondre à cette demande à travers l’augmentation de ses capacités d’enrichissement en substitution aux approvisionnements russes de ses clients.

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