La France a fait le choix du recyclage des matières nucléaires depuis plus de 50 ans afin d’économiser les ressources naturelles et de réduire le volume des déchets finaux.
Le combustible nucléaire usé est traité à l’usine Orano de la Hague après son utilisation dans les réacteurs nucléaires d’EDF. Ce traitement permet de récupérer
le plutonium (1 % en masse) et l’uranium (95 % en masse). Cet uranium recyclé présente des caractéristiques très proches de celles de l’uranium naturel.
Il constitue une matière première avec un potentiel énergétique important : 100 g d’uranium produit autant d’énergie qu’1 tonne de pétrole. L’uranium
recyclé doit être à nouveau enrichi afin d’être utilisé dans la fabrication de combustibles pour produire de l’électricité bas carbone.
L’uranium de retraitement (URT) est-il un déchet ?
En France, comme en atteste l’avis ASN du 29/09/2020, l’uranium de retraitement ou de recyclage est considéré comme une matière valorisable, et non comme un déchet.
L’URT est une matière valorisable qui a des caractéristiques comparables à celles de l’uranium naturel. Il est utilisé sous forme d’Uranium de Recyclage Enrichi (URE)
dans la fabrication de combustibles pour de nouveau produire de l’électricité.
Pourquoi Orano ne recycle pas le combustible URT ?
Si Orano dispose des capacités pour ré-enrichir l’uranium naturel et l’uranium recyclé dans son usine Georges Besse II, et pour convertir l’uranium naturel sur ses sites de Malvési et
du Tricastin, il ne dispose pas des équipements pour assurer la phase de conversion pour l’uranium recyclé.
Y-a-t-il des transports de matières nucléaires avec la Russie ?
Le groupe Orano n’est pas présent en Russie et n’a pas de salariés dans le pays.
Fin 2020, notre groupe a signé un contrat avec Rosatom pour lui fournir 1 150 tonnes d'uranium recyclé. Ce contrat est désormais arrivé à son terme.
L’uranium envoyé en Russie en plusieurs transports a été converti puis ré-enrichi afin de fabriquer du combustible pour les réacteurs russes.
Dès le déclenchement de la guerre en Ukraine, Orano a renforcé son plan de vigilance afin de s’assurer du complet respect des sanctions édictées à l’encontre de la Russie ainsi
que des activités demeurant autorisées en lien avec la Russie.
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