Grâce au nucléaire et à l’hydraulique, la France dispose d’ores et déjà d’une électricité compétitive et bas carbone à plus de 95 %. C’est le pays industrialisé le moins émetteur de CO2 par habitant (4,6 tonnes par habitant, près de 2 fois plus en Allemagne). La France fait partie des 6 pays ayant déjà atteint l’objectif fixé par le GIEC1 pour la décarbonation de leur électricité en 2050.
1Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climatLe GIEC classe au niveau mondial le nucléaire parmi les énergies bas carbone, avec des émissions comparables à celles de l’éolien
Au niveau mondial, le nucléaire est la première source d’électricité bas carbone (40% de la production bas carbone), les centrales nucléaires en exploitation permettant d’éviter chaque année l’équivalent de la production de CO2 de 400 millions de voitures.
Le récent rapport du GIEC publié en octobre par 90 chercheurs de 40 pays va également dans ce sens : il est indispensable de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C pour rester dans un monde viable alors que les rejets de CO2 sont à nouveau en hausse. Le GIEC a défini 4 scénarii pour rester en-deçà de cette hausse : dans ces 4 scénarii, le nucléaire n’est pas la seule solution mais reste indispensable. Ainsi, si la tendance actuelle se poursuit, le respect des objectifs climatiques nécessitera de multiplier par six les capacités nucléaires mondiales.
Le recyclage permet de diviser par 5 le volume des déchets les plus radioactifs et permet de les gérer en toute sûreté. Il contribue à l’économie des matières premières : en France, 10% de l’électricité nucléaire provient du MOX, un nouveau combustible fabriqué à partir de matières recyclées.