La filière nucléaire contribue depuis + de 40 ans à l’indépendance énergétique de la France.
Après la crise sanitaire d’une ampleur inédite et le conflit en Ukraine, la filière nucléaire a démontré sa capacité à assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité.
Le nucléaire contribue ainsi à sécuriser l’acheminement électrique dans les hôpitaux, les logements, les entreprises, les transports du monde entier
La France ne dispose pas d’assez de ressources énergétiques (gaz, pétrole ou charbon) sur son territoire pour produire son électricité. A la suite des chocs pétroliers des années 1970, la France a décidé
de développer l’énergie nucléaire dans l’Hexagone pour assurer non seulement sa sécurité d’approvisionnement mais aussi une souveraineté énergétique nationale.
La France a ainsi développé une filière nucléaire industrielle nationale complète qui lui permet de maîtriser la conception et la construction de ses propres installations de production d’électricité,
d’enrichissement d’uranium et de fabrication du combustible, en passant par le traitement et recyclage, et la gestion des déchets.
Le nucléaire fournit une électricité en continu et capable de s’adapter aux variations de la demande électrique.
Le nucléaire est l’une des sources d’électricité les moins coûteuses à produire, permettant à la France d’avoir un prix d’électricité parmi les plus bas d’Europe.
Le minerai d’uranium n’est effectivement plus extrait sur le territoire français. La dernière mine a stoppé sa production en 2001 car les gisements n’étaient plus exploitables économiquement même s’il reste de l’uranium en France.Le groupe Orano, 3ème mineur mondial, maintient en permanence plus de 20 ans de ressources et réserves en uranium grâce à ses activités minières au Kazakhstan, au Canada et au Niger. Des projets miniers sont également en cours de développement en Ouzbékistan et en Mongolie. En exploitant ces gisements avec des partenaires qui sont en général des acteurs miniers de ces pays, le groupe Orano diversifie et sécurise sa production d’uranium.
Pour tout le reste des activités d’Orano dans le cycle du combustible, les usines et les compétences sont situées en France, que ce soit pour la transformation et l’enrichissement de l’uranium
afin de fabriquer du combustible, pour le recyclage des combustibles usés, l’ingénierie ou encore le démantèlement. La présence en France de ces usines participe ainsi directement à renforcer la souveraineté
de notre pays pour son approvisionnement énergétique. A titre d’exemple, les stocks stratégiques de matières, qui se trouvent en partie sur les sites d’Orano en France, représentent entre
3 et 5 ans de consommation. Pour le gaz ou le pétrole, ces stocks sont simplement de quelques mois.
La France dispose en outre de stocks d’uranium sur son territoire. Le stock actuel d’uranium naturel correspond à 2 ans de production d’électricité nucléaire sur la base de 58 réacteurs en fonctionnement en France. A cela s’ajoute le stock d’uranium appauvri, propriété d’Orano. Ce stock représente plus de 320 000 tonnes d’uranium appauvri représentant environ 60 000 tonnes d’uranium enrichi, soit 7 à 8 ans d’approvisionnement pour le fonctionnement du parc nucléaire français. A titre d’exemple, ces stocks sont simplement de quelques mois pour le gaz ou le pétrole.
Pour tout le reste des activités d’Orano dans le cycle du combustible, les usines et les compétences sont situées en France. Au Tricastin, Orano possède des usines les plus modernes au monde pour la conversion et l’enrichissement de l’uranium. Ce site stratégique contribue à la souveraineté énergétique française et occidentale. Un projet industriel vise à augmenter de 30 % les capacités d’enrichissement afin de contribuer à la sécurité d’approvisionnement occidentale et de réduire la dépendance de certains états vis-à-vis de la Russie.