Le nucléaire est l’une des énergies les moins émettrices de gaz à effet de serre (GES) au monde. Son très faible taux de CO2 - quatre fois moins que le solaire par exemple - en fait une énergie indispensable à la transition bas carbone.
Sans nucléaire on émettrait beaucoup plus de CO2
Le nucléaire permet d’éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année dans le monde, soit l’équivalent de la production de 400 millions de voitures.
Le saviez-vous ?
En plus d’être une énergie respectueuse du climat, le nucléaire fournit une électricité en continu grâce à son système de production robuste, capable de s’adapter aux variations de la demande électrique. Par la stabilité de son réseau et son caractère pilotable, le nucléaire contribue largement à sécuriser l’acheminement électrique dans les hôpitaux, dans les entreprises et dans chaque foyer.
Autre atout de taille, le nucléaire permet à la France d’être indépendante de son énergie à 56%.
Le nucléaire est l’une des sources d’électricité les moins coûteuses à produire, permettant à la France d’avoir un prix d’électricité parmi les plus bas d’Europe.
Chiffres-clés :
Dans tous les scénarios de transition énergétique étudiés par le GIEC* et l’AIE* pour produire de l’électricité bas carbone, un développement important des énergies renouvelables ne peut s’envisager qu’avec le nucléaire afin d’éviter le recours aux énergies fossiles. Les énergies renouvelables (solaire, éolien) sont par nature intermittentes et ne peuvent répondre seules aux besoins énergétiques existants et futurs de 8 milliards de terriens.
En conséquence, nucléaire et renouvelables doivent se combiner ensemble pour pérenniser la transition énergétique bas carbone et répondre aux engagements de la France pour lutter contre le réchauffement climatique.
*Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) - Agence Internationale de l’Energie (AIE)
L’équation à résoudre est un fait : en 2050, du fait de la croissance démographique mondiale, du déploiement de la mobilité électrique et du développement économique des pays émergents,
nous aurons besoin de 2 fois plus d’électricité. Dans le même temps, nous devrons atteindre la neutralité carbone.
La production d’électricité étant aujourd’hui la 1ère source d’émission de CO2 dans le monde en raison de l’utilisation d’énergies fossiles (charbon et gaz), il est impératif d’engager la décarbonation de la production d’électricité pour diminuer drastiquement les émissions de GES. Les spécialistes du climat recommandent d’augmenter la part des énergies bas carbone pour la production d’électricité de 30% à plus de 80 % d’ici à 2050. En ce domaine, la France a montré la voie.
« Le charbon était l’énergie du 19ème siècle. Le pétrole celle du 20ème. L’électricité sans CO2 sera celle du 21ème siècle »
Le nucléaire nécessite peu de ressources : 100g d’uranium produisent autant d’énergie qu’une tonne de pétrole. Par ailleurs, Orano recycle les combustibles nucléaires usés pour produire de nouveaux combustibles, et participe ainsi à la préservation des ressources naturelles. En France, une ampoule sur 10 alimentée par le nucléaire fonctionne grâce à
des matières recyclées. Avec le recyclage de l’uranium et des combustibles MOX usés, c’est 30% d’économies de matières premières qui pourraient être
atteints.
A la différence des centrales de production d’électricité utilisant des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), les centrales nucléaire n'émettent dans l’atmosphère ni particules fines, ni dioxyde d’azote, ni dioxyde de soufre. La pollution atmosphérique, en plus de l’urgence climatique, est aussi un enjeu majeur de santé publique.
Le saviez-vous ?
On représente souvent les centrales avec de gigantesques fumées qui s’échappent des réacteurs de centrales. Or ces fumées ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes des réacteurs. Elles sont totalement inoffensives pour l’homme (aucune radioactivité) et pour le climat.