Agir pour le climat, ça veut dire quoi ?

Dérèglement climatique, réchauffement de la planète dont les répercussions sont incontestables, émissions de CO₂ qui poursuivent leur course folle dans l’atmosphère : il est urgent de se mobiliser au niveau mondial pour le climat. Acteur majeur de la transition énergétique, Orano s’engage.

#1 Lutter contre la hausse des températures

Selon le scénario le plus pessimiste, l’augmentation de la température moyenne globale de la planète pourrait atteindre 6° à 7° en 2100.

Les simulations du GIEC* sont formelles, 90 chercheurs du monde entier l’ont confirmé : pour contenir le réchauffement climatique à moins de 2°C et continuer à évoluer dans un monde viable, dans tous les scénarios, le recours à l’énergie nucléaire est indispensable même si ce n’est pas la seule solution.

*Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

#2 Produire et fournir une énergie bas carbone

Le constat :

- 40% des émissions mondiales de CO2 dans le monde proviennent de la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour produire de l’électricité. 
- L’approvisionnement mondial en énergie primaire est encore dépendant à 80% des énergies fossiles.
- Il faut éviter l’émission de 20 milliards de tonnes de CO2 pour être en mesure de contenir la hausse des températures à 2°C (objectif de l’Accord de Paris sur le Climat).  

La décarbonation de la production d’électricité est une composante essentielle des stratégies efficaces d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les spécialistes du climat recommandent d’augmenter la part des énergies bas carbone pour la production d’électricité de 30% à plus de 80 % d’ici à 2050.

Source : IEA 2018 IEA – International Energy Agency

C’est quoi les énergies bas carbone ?

On entend par énergies bas carbone celles qui produisent peu de gaz à effet de serre comme le nucléaire et les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) au contraire des énergies dites carbonées (le pétrole, le gaz, le charbon) qui sont des énergies fossiles et donc produisant des émissions de CO2 lors de leur combustion. 

#3 Préserver les ressources de la planète

Il y a plus de 50 ans, l’industrie nucléaire fut l’une des premières à mettre en place le recyclage en traitant le combustible usé afin de réduire le volume des déchets et d’économiser les matières premières. Le nucléaire a un fort potentiel énergétique. Il faut savoir que 100g d’uranium produisent autant d’énergie qu’une tonne de pétrole !


Les ressources naturelles ne sont pas infinies. Orano est convaincu que le recyclage de matières nucléaires est une voie responsable et durable dans une logique d’économie circulaire. Le recyclage du combustible usé permet ainsi de réutiliser la matière nucléaire pour produire de nouveau de l’électricité. 10% de l’électricité nucléaire produite en France provient de matières recyclées. Ce pourcentage pourra passer à terme à 30% avec le recyclage de l’uranium et le multi-recyclage, accélérant ainsi l’économie de matières premières.


#4 Développer l’accès pour tous à une électricité propre et abordable

L’électricité est un bien de 1ère nécessité dont le coût doit rester abordable. La plupart des études estiment que la consommation d’électricité va doubler d’ici à 2050, en tenant compte de la progression de la population mondiale, et de l’essor des pays émergents. Aujourd’hui, 1 milliard d’humains n’ont toujours pas accès à l’électricité. Sans compter les nouveaux usages, comme le véhicule électrique qui viendront renforcer cette évolution. Or ce défi doit être relevé en réduisant de façon drastique les émissions de CO2.

Le nucléaire permet de fournir de l’électricité, abordable et en continu dans les logements, les entreprises, les hôpitaux, les transports du monde entier pour améliorer la vie quotidienne de chacun, sans nuire au climat et à l’environnement.

#5 Atteindre l’objectif de la neutralité carbone d’ici 2050

Pour contenir la hausse des températures à 1,5°C, de nombreux pays dont la France se sont engagés à parvenir à l’objectif de « 0 émission nette de gaz à effet de serre (GES) » à l’horizon 2050. La neutralité carbone ou le « Zéro CO2 » ne veut pas dire la suppression des émissions de GES. Il s’agit de l’équilibre entre les émissions de CO2 et l'absorption du CO2 de l'atmosphère par les puits de carbone. 

Le défi de la neutralité carbone est immense. Il impose des réductions drastiques des émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), particulièrement dans les secteurs de la production et de la consommation d'énergie. Il s’agit de convertir 80% de l’énergie d’origine fossile utilisée par l’humanité en énergie bas carbone. En clair, faire basculer en 30 ans 7 milliards d’individus vers des énergies bas carbone !

  • Le charbon était l’énergie du 19ème siècle. Le pétrole celle du 20ème siècle. L’électricité bas carbone sera celle du 21ème siècle.
  • Pour rester à + 1,5°C au maximum, le GIEC appelle d’ici 2050 à cesser tout usage du charbon et à réduire de respectivement 60 % et 70 % ceux du pétrole et du gaz (par rapport aux niveaux de 2019). 
  • Grâce au nucléaire en majorité, mais aussi aux renouvelables dont l’hydroélectricité, la France dispose d’une électricité bas carbone à + de 90 %.
  • Les fumées qui s’échappent des tours des centrales nucléaires ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes. Elles sont inoffensives pour l’homme et pour l’environnement.
  • Le rapport RTE montre que les scénarios avec un mix nucléaire/renouvelables coûtent 20 Mds€ par an de moins que les scénarios 100 % renouvelables. 
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