
Le Tribunal Administratif de Montpellier a prononcé lundi 18 mai le rejet des 3 recours portés par les associations Colère/Rubresus et TCNA à l’encontre des arrêtés préfectoraux fixant les prescriptions d’exploitation applicables au futur atelier de production de dioxyde d’uranium. Le Tribunal Administratif a, par ailleurs, condamné l’association TCNA, absente lors de l’audience, en remettant en cause le bien-fondé juridique de sa requête sur un équipement innovant de procédé.
Le 15 octobre 2019, le Tribunal Administratif de Montpellier avait déjà prononcé le rejet de 5 autres recours portés par les associations Colère, Rubresus et TCNA portant sur la future installation de traitement des effluents nitratés (installation TDN) et encadrant la mise en oeuvre des projets d’entreposage de résidus de procédé du site.
Ces décisions confirment le bien-fondé et le sérieux des projets portés par le site, ainsi que le strict respect par Orano de la réglementation.
Orano Malvési, industriel responsable, souligne l’absence d’impact sanitaire de l’ensemble de ses projets qui comportent tous un volet destiné à réduire l’empreinte environnementale du site.
Ces projets visent notamment à renforcer la sûreté d’entreposage des déchets solides issus du procédé industriel, à réduire le volume des effluents liquides produits sur le site et à diminuer encore de 10% les émissions d’oxyde d’azote.
En 10 ans, grâce à ses investissements à Narbonne, le site a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de près de 80 % et contribue chaque jour à l’approvisionnement d’une électricité bas-carbone sur le territoire.
Orano Malvési rappelle que le site a toujours été dans une démarche de dialogue et concertation avec ses parties prenantes.