
A titre d’exemple, 17 stations de contrôle ont été installées dans les villes d’Arlit et d’Akokan, respectivement situées à proximité des mines de SOMAÏR et de COMINAK. Les doses annuelles ajoutées en 2019 pour la population sédentaire d’Akokan sont de 0.71 mSv et de 0.60 mSv en moyenne sur les 5 dernières années. Pour la population sédentaire d’Arlit, ces doses annuelles ajoutées étaient de 0,14 mSv et de 0,20 mSv. Ces niveaux d’exposition sont largement inférieurs au seuil réglementaire de 1 mSv par an fixé par la loi nigérienne, et surtout ne présentent aucun danger pour la santé des populations et l’environnement.
Au-delà des activités industrielles, les sociétés minières et Orano ont investi plusieurs dizaines de milliards de FCFA pour améliorer la santé des populations, la scolarisation des enfants, l’accès à l’eau et le développement économique des communes des zones d’implantation des sites miniers. Orano finance ainsi le projet Irhazer au Niger à hauteur de 17 millions d’euros en vue de contribuer à la sécurité alimentaire durable des populations en développant des systèmes d’irrigation dans les zones désertiques de la région d’Agadez. Par ailleurs, le groupe a construit deux hôpitaux de référence pour renforcer le système de santé local et garantir la gratuité des soins aux salariés de COMINAK et SOMAÏR, à leurs familles et aux populations. Enfin, un Observatoire de la Santé a été lancé au Niger en décembre 2011 afin d’assurer la surveillance des anciens travailleurs et détecter de possibles pathologies en lien avec l’exposition aux rayonnements ionisants. Des milliers de consultations médicales ont été effectuées et à ce jour, aucune maladie professionnelle liées à la radioactivité n’a été détectée.
En tant qu’industriel responsable, Orano souligne l’absence d’impact des activités et projets conduits à l’usine de Malvési qui comportent tous un volet destiné à réduire l’empreinte
environnementale du site. Ces projets visent notamment à renforcer la sûreté d’exploitation, d’entreposage des déchets solides issus du procédé industriel et à réduire le volume des
effluents liquides produits sur le site. En 10 ans, grâce à ses investissements à Narbonne, le site a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de près de 80 % et abaissera encore de 10 % ses
émissions d’oxyde d’azote au travers de la modernisation d’un de ses ateliers.
Plus de 20 000 analyses environnementales sont réalisées chaque année confirmant l’absence d’impact sanitaire des installations. A titre d’exemple, la dosimétrie du site atteint 0,025 mSv par an, un seuil
très inférieur à la limite réglementaire (1mSv) et 120 fois inférieur à la radioactivité naturelle en France (2,9 mSv par an).
La filière nucléaire civile dans son ensemble est l’industrie la plus surveillée du monde. En France, les sites d’Orano sont régulièrement inspectés par les autorités compétentes (ASN,
IRSN, HFDS…) afin de garantir le plus haut degré de sûreté et de sécurité pour les salariés et les populations riveraines des installations nucléaires. Le nucléaire sûr contribue
à l’approvisionnement du pays en électricité bas-carbone et pilotable. Un atout clé dans la lutte contre le réchauffement climatique qui reste la priorité environnementale n°1.