Dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19 et les risques relatifs au dérèglement climatique qui pèsent sur nos sociétés, Orano a souhaité interroger les Français sur leurs connaissances et leurs perceptions de cette énergie et son avenir comme source d’énergie de demain en France.
Les résultats de cette étude menée en partenariat avec l’institut BVA, viennent compléter les enseignements de la première édition réalisée en 2019 quant à l’évolution récente de l’opinion et des connaissances des Français sur le nucléaire et son industrie.
Pour 50 % des Français, le nucléaire est un atout pour le pays. Parmi les arguments retenus par les répondants en faveur de cette énergie, deux d’entre eux étaient déjà présents en 2019 : l’indépendance énergétique de la France (53 %) et le faible coût de l’électricité (30 %). Les Français citent également le rôle positif du nucléaire comme source de production d’électricité produite sans interruption (39 %).
Par ailleurs, la part des Français qui identifie le nucléaire comme un handicap chute de 34 % à 15 %, montrant l’érosion de l’opposition à cette énergie.
L’indépendance énergétique de la France est plus que jamais l’argument le plus convaincant pour les Français en faveur de l’énergie nucléaire : il est cité par 53 % des répondants et progresse de 7 points par rapport à 2019. Interrogés plus précisément sur ce sujet, 42 % des Français font de la production de cette énergie sur le territoire, l'argument le plus important concernant le lien entre nucléaire et indépendance de la France, tandis que 36 % pointent le fait qu’il s’agit d’un secteur sensible dont il vaut mieux conserver la maitrise. A noter également que le nouvel item « Une électricité produite sans interruption » arrive en seconde position, montrant ainsi l’importance pour les français de leur sécurité d’approvisionnement électrique.
Si une majorité de Français (58 % soit une baisse de 11 points par rapport à 2019) pensent encore que le nucléaire contribue à la production de gaz à effet de serre et au dérèglement climatique,
seuls 19 % affirment désormais que cet impact est significatif (contre 34 % il y a 2 ans). Cette amélioration démontre l’efficacité du travail de pédagogie des acteurs du nucléaire sur cette question
qu’il faut poursuivre.
Dans le même temps, la part de Français estimant que le charbon, le pétrole et le gaz produisent moins de CO2 que le nucléaire a été divisée par 2.
Autre amélioration, celle de la connaissance des Français sur le rôle du nucléaire : ils sont 64 % (10 points de plus qu’en 2019) à savoir que le mix énergétique de la France de demain sera composé
d’énergie nucléaire et de renouvelables (contre 21 % qui pensent que le scénario de demain sera à base de renouvelables uniquement – ce chiffre était de 26 % en 2019). Ils sont également 59 % (+
4 points) à estimer que le recours au nucléaire en France va augmenter ou rester stable à l’avenir.
La production de déchets non recyclables reste la préoccupation principale (citée par 59 % des Français) malgré la hausse de la part de Français conscient de la possibilité de recycler le combustible (66
%, + 5 points). Toutefois, le traitement des déchets nucléaires est vu comme un enjeu moins central pour les générations futures que la lutte contre le dérèglement climatique ou la préservation des
ressources naturelles (respectivement 30 %, 53 % et 36 %).
L’industrie nucléaire est un secteur d’activité considéré comme créateur d’emplois pour 27 % des 18-24 ans (20 % pour les Français). A l’identique, la création d’emploi est citée à 28 % par cette classe d’âge comme une preuve de son apport à l’indépendance de la France (22 % pour les Français).
Pour Philippe Knoche, Directeur général d’Orano : « Les résultats de cette étude confirment l’amélioration de la perception du nucléaire par nos concitoyens, comme source d’approvisionnement continu en électricité bas carbone contribuant à la lutte contre le dérèglement climatique. Il nous faut poursuivre le travail de pédagogie mené par le groupe et l’ensemble de la filière, afin de faire connaître plus largement l’importance du rôle du nucléaire dans la transition énergétique ».
L’enquête BVA pour Orano a été réalisée par internet entre le 3 mai 2021 et le 6 mai 2021 auprès d’un échantillon de 1 500 personnes, représentatif de la population française âgée
de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef
de famille et de la personne interrogée, région et catégorie d’agglomération. Les différentes données comparatives mentionnées dans ce communiqué et dans l’enquête font référence
aux résultats d’une précédente enquête réalisée par BVA pour Orano en avril 2019, auprès d’un échantillon représentatif de 2400 Français, qui avaient été
interrogés par téléphone.